Il y a plusieurs façons dont on peut aborder un atelier créatif en tant qu’organisatrice. On a souvent envie de faire passer ses connaissances et ses passions. En tant que spectatrice par contre un atelier créatif peut être stressant et angoissant : à quoi s’attendre, vais-je avoir tout mon matériel, suis-je à ma place, vais-je réussir ?

Atelier créatif gratuit 

Il y a quelques semaines, Fanfi m’a proposée de participer à ses Rencontres Vibrations Créations. J’étais l’atelier de clôture et tu vas pouvoir retrouver les 2 autres ateliers ici.

Les ateliers étaient donnés gratuitement et tu pourras sentir la passion des animatrices.

L’atelier que j’ai donné, j’ai voulu que ça ressemble à un atelier créatif que je donnerai pour mes Exploratrices des Paillettes. C’est donc un atelier de créathérapie qui allie réflexion et création.

Et le but de l’atelier était de libérer sa muse, sa voix, ses mots, ce qu’elle a envie de transmettre.

Je te laisse profiter de cet atelier gratuit pendant 1h45.

La muse est une thématique récurrente cette année dans mes créations ces derniers mois. Le terme de mue est souvent galvaudé et on l’associe avec son inspiration. Par exemple le peintre a besoin de sa muse pour créer un chef d’œuvre. 

Pourtant les Muses, à la base dans l’Antiquité, sont les filles de Zeus et Mnémosyne. Elles servent d’intermédiaire entre les dieux et les artistes, en apportant des messages selon leurs spécialités. On est bien loin d’une effigie qui te pousse à creer.

Mon travail sur les muses est plus un travail de communication créative. En effet, je vois leurs interventions créatives comme des opportunités à me faire passer un message intérieur toujours positif et bienveillant. Cette petite voix que j’ai tendance à taire pour écouter la petite voix bien moins bienveillante et qui vient nourrir mes peurs et angoisses.

Ce n’est pas un travail thérapeutique ou de coaching défini, ces muses viennent juste apparaître lorsque je m’y attends le moins. Et c’est ce que j’aime avec la créathérapie, la possibilité d’aller gratter du lourd comme la possibilité d’effleurer avec légéreté du plus joyeux. Parce qu’on n’a pas forcément besoin ou envie de créer quelque chose qui soit en lien avec du traumatisant, on peut juste accepter la légèreté et les possibilités de l’Univers pour se connecter à soi.

Base du matériel

Quand on veut participer à un atelier, on a souvent tendance à s’arrêter et à se bloquer au fameux “mais je n’ai pas le matériel” requis. Il y a toujours des solutions de substitutions, j’en propose tout le temps car c’est normal de ne pas avoir TOUT le matériel.

La créativité c’est notre capacité à trouver des solutions face à des problématiques. Et ça commence par ne pas avoir le bon matériel pour participer à un atelier créatif et devoir trouver une solution de substitution.

Mes ateliers ont souvent pour base ce matériel : 

• Peinture (aquarelle ou acrylique) qui peut toujours se remplacer par des pastels ou encore des crayons aquarellables
• Du papier : peu importe la forme, l’état, papier de scrapbooking, ou papier de soie ou encore serviette en papier
• Des pochoirs : remplaçable par des tampons ou des autocollants
• Une banque d’image que je fournis mais découper dans des magazines fait la job
• Des paillettes : sous toutes ces formes en poudre libre, sequins, colle à paillettes.

Bref il n’y a pas de problème, juste des solutions !

La part de soi dans un atelier créatif

Enfin, selon moi, la part de soi dans un atelier créatif est très importante dans un atelier créatif. On arrive avec un état d’esprit, un état énergétique. Et même si, on fait un court exercice d’ancrage (méditation ou exercice de respiration) pour se poser, forcément l’expression artistique de l’exercice sera teinté de cette état.

Et là, on se confronte à soi, à sa relation entre son état d’esprit et l’expression de sa propre créativité qui est alors un reflet dans son propre miroir de l’âme. La triche est impossible. Bas les masques.

On a tendance à ne vouloir exprimer qu’une partie de soi, qu’une image de soi. La plus positive et la plus lisse possible, alors forcément ses créations doivent s’en ressentir. Mais pourtant, on est un tout avec du positif et du négatif, de l’ombre comme de la lumière. Et, c’est normal de les exprimer.

On ne doit pas avoir peur de sa part d’ombre et de vouloir l’exprimer. On se sent pouette pouette, on vient de passer une semaine/mois/année de me..e, on s’est chicanné avec son chéri : ON A LE DROIT DE L’EXPRIMER.

C’est pour cela que beaucoup de personnes peuvent ressentir une certaine angoisse face à leurs expressions créatives : mais que va-t’on penser de moi si je montre une page dans laquelle tout ce que j’ai d’enfoui ressort ?

Le jugement des autres est avant tout un reflet d’eux-même, et le seul jugement qui compte est le sien, pas celui des autres et devrait toujours commencer par “comment est-ce que je me sens face à ma création?”. Heureuse, en joie, soulagée, frustrée, triste ? Toutes les réponses sont légitimes et ont leur place dans un atelier créatif. 

“Dans un atelier créatif, on crée avant tout pour soi.”

Sophie Roux

C’est pour cela que je préconnise l’utilisation d’un carnet. On peut le fermer, ne pas montrer, le ranger, le sortir, le feuilleter, arracher une page, etc… alors qu’une toile, on se sent “obliger” de l’exposer.

La part de l’esthétique reste aussi un frein quant à la participation à un atelier créatif. Mais la perfection n’est qu’illusion et n’existe que pour les yeux de l’être Humain. Le beau, le réussi restent subjectif à un jugement. Et une fois de plus, ici, le seul jugement important est celui qu’on a sur sa propre œuvre. C’est pour ça que je donne toujours des encouragements bienveillants, et emprunt de pétillance, parce que in fine, le seul jugement qui compte c’est comment on se sent seul : l’artiste face à son œuvre. 

Si tu veux participer à un de mes ateliers créatifs, n’hésite pas à venir rejoindre le cercle de femmes”Exploratrice des paillettes”, chaque mois j’organise une Soirée créative qui ressemble à la vidéo ci-dessus. N’attends plus et rejoins-nous dès aujourd’hui.