L’émergence du courant de “créathérapie” est forte depuis quelques années. Elle fait la part belle au développement du bien-être ou encore au développement personnel par la créativité. Dans cet article je décode pour toi ce qu’est la créathérapie et je te donne 3 clefs pour apprendre à développer cette pratique dans ton quotidien pour développer un bien-être harmonieux.

La créathérapie : qu’est-ce que c’est ?

Il n’existe pas encore de définition officielle pour ce mot, aussi au moment où j’écris cet article, il s’agit de mon impression et de mes expériences.

La créathérapie est un art de vivre dans lequel créer stimule le bien-être et/ou le développement personnel dans son quotidien. Créer en pleine conscience est un outil qui aura alors pour but de retrouver son calme, d’exprimer le tacite ou encore de se connecter à soi-même entre autre chose.

Contrairement à l’art-thérapie, la créathérapie n’est pas synonyme de thérapie ou de coaching. C’est un art de vivre. Dans les activités qu’on peut pratiquer, on va retrouver :

  • Le coloriage (mandala ou autres),
  • Le zentangle,
  • L’art journal,
  • L’écriture spontanée,
  • Le tricot.

Mais aussi des activités pas forcément liées directement (de prime abord) avec la créativité comme :

  • La méditation,
  • Écouter de la musique,
  • La marche en nature, 
  • Faire une pause et boire un thé.

Personnellement, je vois clairement différents niveaux d’activités dans la créathérapie. Par exemple, je la pratique ainsi : méditer, puis écouter de la musique puis créer une page dans mon art journal. Mais rien ne m’empêcherait de partir en balade en forêt et de m’arrêter pour faire un peu de coloriage. Dans les deux cas c’est de la créathérapie.

créathérapie

Selon mes expériences, je pense qu’il existe 3 clefs en créathérapie pour développer son bien-être.

Créathérapie : clef 1 Créer souvent

Cette première clef est la plus importante à mes yeux. Créer souvent et en pleine conscience. C’est-à-dire avoir conscience de ce qu’on fait au moment où on le fait.

Créer souvent permet d’activer son flow créatif (voir article sur Qu’est-ce que le flow créatif ? ) et de rendre sa pratique créative de plus en plus fluide. En rendant sa pratique plus fréquente et plus fluide, créer devient simple. Différentes connexions se font dans le cerveau et permettent de développer des rituels et des habitudes, un peu comme des automatismes basés sur une mémoire physique acquise. Petit à petit, créer devient simple et facile. 

Lorsqu’on crée, on libère des endorphines. Les endorphines sont des molécules créées par le système nerveux quand on fait des actions qui sont agréables ou perçues bonnes pour le bien-être.

Les endorphines stimulent alors notre bien-être. En gros, plus souvent on crée plus souvent ON CRÉE UNE SENSATION DE BIEN-ÊTRE. Donc en créant souvent on stimule notre sensation de bien-être. 

La question de la fréquence se pose alors. Combien de fois par mois, semaine, jour doit-on créer pour se sentir bien ? Je pense que cette réponse est propre à chacun, selon ses envies, son emploi du temps et ses priorités. Créer n’est pas une obligation dans la créathérapie. Je pense que ce qui est plus important que le nombre de fois qu’on crée par semaine ou par jour, est la régularité.

Créer souvent avec régularité est important. Mettre un rendez-vous créatif dans son agenda un peu comme si on allait rejoindre une amie pour une séance de papotage  est une bonne solution pour initier ce mouvement de régularité consciente.

Clef 2 : créer sans jugement

J’entends souvent “je suis nulle en dessin” moi aussi ^^ ou encore “j’avais des mauvaises notes en arts plastiques à l’école” voire “tout ce que je fais c’est nul”. Ah le bon vieux jugement, la critique négative, cette petite voix qu’il est impossible de taire lorsqu’on se met à créer.

Il y a quelques années, je ne comprenais pas l’art journaling. Je voulais créer de beaux carnets, biens remplis comme les autres artistes que j’admirais. Je passais des heures à scruter les créations sur Pinterest et Instagram. Mais moi j’en étais incapable. Jusqu’au jour où j’ai compris 2 choses :

  1. On commence tous au point 0 et l’échec fait partie de l’apprentissage
  2. Dans le domaine artistique, il n’y a pas de “belles œuvres”, mais l’expression de soi et de ce qu’on a en dedans.

En me libérant du blocage de la perfection, du blocage de la comparaison, j’ai appris à créer sans jugement. Lorsque j’aime moins une page que je viens de créer dans mon art journal, ce n’est pas grave je continue. J’ai quelque chose à apprendre de cette page : 

  • Pourquoi est-ce que je l’aime moins ?
  • Est-ce un nouveau style que je ne comprends pas ?
  • Est-ce une nouvelle palette de couleurs ?
  • Est-ce que sortir de ma zone de confort créative me fait créer du “moins beau” ?
  • Etc

Créer sans jugement permet de développer son bien-être, sa satisfaction, sa joie, sa pétillance dans sa pratique créative.

Sophie Roux

Il y aura toujours quelqu’un pour critiquer négativement, pour ne pas aimer et trouver moche ce qu’on vient de créer. Dans une démarche de créathérapie, cette personne n’a aucune valeur. C’est comme du vent dans les branches de notre arbre créatif ; ça va passer, tes racines sont bien plantées. En créathérapie la seule chose qui compte c’est soi et son moment créatif : qu’ai-je envie de créer ?

Clef 3 : créer spontanément

D’où la 3ème clef, pour développer ton bien-être : créer spontanément. Il ne peut pas y avoir une injonction comme : créer tous les jours pendant 15 minutes pendant 90 jours. Tu vas droit dans le mur.

Créer est un acte intime. C’est une communication entre le cœur, le cerveau et son corps (les mains, les yeux, la peau). Si on met une pression dessus, forcément cette relation va être stressée et aura du mal à communiquer.

Je me rappelle une époque à mes débuts de blogging en 2008, et je m’étais dit que je “devais créer un DIY chaque jour pendant 1 an”, je l’ai fait mais je suis allée droit dans le mur. Ma relation avec ma créativité était devenue toxique. Et ça c’est carrément aller à l’encontre de la créathérapie. Depuis, j’ai eu une traversée du désert créative de 2 ans, j’ai fait un énorme travail personnel pour m’alléger de mes blessures d’enfance, j’ai appris à “dompter” mes pensées.

Petit à petit, créer est redevenu simple et fluide. Créer spontanément parce qu’on en a envie est libérateur. Créer spontanément parce qu’on en a besoin pour son bien-être est salvateur.

Pas d’injonction. Pas d’obligation. La joie. Le bonheur. Être ici et maintenant et créer juste parce qu’on ressent le besoin profond de se connecter.

Visualise un curseur : le plus petit chiffre représente ton niveau de bien-être aujourd’hui, le plus grand ton niveau optimal (celui dans lequel tu te sens heureuse, calme, en harmonie). Où le positionnes-tu ? N’y aurait-il pas un peu de créathérapie que tu pourrais faire entrer dans ta vie pour faire monter ce curseur ? Si tu souhaites découvrir plus d’activités créatives en lien avec la créathérapie, je te suggère de venir chez Les exploratrices des paillettes.

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4 Comments

  1. Dominique 23 décembre 2022 at 0h19

    Je ne connaissais pas le terme, mais je suis en plein dedans!
    Merci pour cet article, et bonnes fêtes.

    Reply
  2. Pingback: La créativité moteur de ton bien être - Explorations Créatives

  3. Sophie 3 février 2023 at 9h59

    Merci Dominique !

    Reply
  4. Pingback: Coloriage : 4 astuces pour avoir des beaux résultats

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